Un petit tour dans le quartier de Sartre et Simone De Beauvoir et hop, une envie de boire
un bon chocolat chaud à l'ancienne, au Café de Flore, qui a longtemps été le repaire des
plus grands écrivains.
Et re-hop, voici mon copain Bernard posant comme Sartre pour l'occasion!
Le café Les Deux Magots était lui aussi très prisé par les artistes.
Fin XIXème, on y croisait Mallarmé, Verlaine, Rimbaud et dans les années 40-50,
Ernest Hemingway, Jacques Prévert, Pablo Picasso...
François Mitterrand aimait lire son journal à la Brasserie Lipp juste en face du Flore.
Encore envie de douceurs en sortant du café? Pas de souci, à quelques pas de là, rue Bonaparte,
une boutique Ladurée avec évidemment une vitrine époustouflante!
Le Petit Zinc, restaurant Art Nouveau
Le Procope vue de face, rue de l'ancienne comédie magnifiquement décoré pour Noël.
Ce café n'est pas tout jeune, ouvert en 1686, il est devenu rapidement le café littéraire le plus
en vue de Paris avec Voltaire, Rousseau et plus tard le lieu de réunion des révolutionnaires
comme Danton, Marat, Robespierre, etc...
Le Procope vue de "dos" cour du Commerce-Saint-André.
Cour de Rohan, juste derrière le Procope.
Cour de Rohan: Havre de paix où Balthus avait son atelier.
Dans cette petite cour bucolique, cherchez ce montoir en fer forgé appelé "pas-de-mule".
Il permettait aux dames ou aux ecclésiastiques de monter plus aisément sur leur cheval.
C'est le dernier modèle existant à Paris.
En poussant une porte rue Guénégaud, nous sommes tombés sur des bureaux aménagés
façon loft et une cour façon jardin zen du japon.
De l'extérieur, c'est déjà surprenant, mais de l'intérieur: ouaaaaah!!! Des vestiges de
l'enceinte de Philippe Auguste construite en 1190!!!
En fait, on peut en retrouver d'autres dans le quartier si l'on regarde bien. Par exemple,
dans le superbe resto-boutique "Un dimanche à Paris", on peut admirer une tour
massive de ce rempart tout en dégustant des plats au chocolat.
Revivre une soirée swing et jazz comme il y en avait dans la cave du "Tabou" durant les
années 40,n'est plus possible car celle-ci est devenue une salle bien sage de séminaire.
Il n'y aura plus jamais cette folie où la jeunesse intellectuelle dansait au rythme de la
trompette de Boris Vian, où Juliette Greco était amoureuse de Miles Davis...
Mais bon, on se consolera en profitant de la quiétude du salon de thé si cosy du Café Laurent
qui remplace dorénavant le célèbre "Le Tabou".
Et comme toute costumière qui se respecte, je ne peux faire l'impasse sur les éditeurs textiles
qui foisonnent dans le quartier.
très jolie balade! merci :)
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