29 déc. 2014

Balade à Saint germain des Prés


       Un petit tour dans le quartier de Sartre et Simone De Beauvoir et hop, une envie de boire
       un bon chocolat chaud à l'ancienne, au Café de Flore, qui a longtemps été le repaire des
       plus grands écrivains.
    





Et re-hop, voici mon copain Bernard posant comme Sartre pour l'occasion!
 


      Le café Les Deux Magots était lui aussi très prisé par les artistes.
      Fin XIXème, on y croisait Mallarmé, Verlaine, Rimbaud et dans les années 40-50,
      Ernest Hemingway, Jacques Prévert, Pablo Picasso...



François Mitterrand aimait lire son journal à la Brasserie Lipp juste en face du Flore.


 
      Encore envie de douceurs en sortant du café? Pas de souci, à quelques pas de là, rue Bonaparte,
      une boutique Ladurée avec évidemment une vitrine époustouflante!
 
 
 
                                      Ou bien des chocolats et biscuits de voyage chez Meert.


 
Le Petit Zinc, restaurant Art Nouveau
 
 

    Le Procope vue de face, rue de l'ancienne comédie magnifiquement décoré pour Noël.

    Ce café n'est pas tout jeune, ouvert en 1686, il est devenu rapidement le café littéraire le plus
    en vue de Paris avec Voltaire, Rousseau et plus tard le lieu de réunion des révolutionnaires
    comme Danton, Marat, Robespierre, etc...

 
Le Procope vue de "dos" cour du Commerce-Saint-André.
 
 

Cour de Rohan, juste derrière le Procope.


  Cour de Rohan: Havre de paix où Balthus avait son atelier.
 


      Dans cette petite cour bucolique, cherchez ce montoir en fer forgé appelé "pas-de-mule".
      Il permettait aux dames ou aux ecclésiastiques de monter plus aisément sur leur cheval.
      C'est le dernier modèle existant à Paris.


   
       En poussant une porte rue Guénégaud, nous sommes tombés sur des bureaux aménagés
       façon loft et une cour façon jardin zen du japon.
 
 
       De l'extérieur, c'est déjà surprenant, mais de l'intérieur: ouaaaaah!!! Des vestiges de
       l'enceinte de Philippe Auguste construite en 1190!!!
 

      En fait, on peut en retrouver d'autres dans le quartier si l'on regarde bien. Par exemple,
      dans le  superbe resto-boutique "Un dimanche à Paris", on peut admirer une tour
      massive de ce rempart tout en dégustant des plats au chocolat.



      Revivre une soirée swing et jazz comme il y en avait dans la cave du "Tabou" durant les
      années  40,n'est plus possible car celle-ci est devenue une salle bien sage de séminaire.


      Il n'y aura plus jamais cette folie où la jeunesse intellectuelle dansait au rythme de la
      trompette de Boris Vian, où Juliette Greco était amoureuse de Miles Davis...

 
      Mais bon, on se consolera en profitant de la quiétude du  salon de thé si cosy du Café Laurent
      qui remplace dorénavant le célèbre "Le Tabou".
 
 
 
      Et comme toute costumière qui se respecte, je ne peux faire l'impasse sur les éditeurs textiles
      qui foisonnent dans le quartier.










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